De Jacques Offenbach

Texte: H. Meilhac et L. Halévy

 Mise en scène : René Vuadens

 

Résumé: 

Les familles de Crécy-Crécy et de La Roche-Trompette, dont les terres sont voisines, s’entredéchirent depuis des siècles. Le dernier rejeton des La Roche-Trompette, Hector, dit Toto, jeune homme un peu décadent, a achevé de dilapider la fortune familiale en faisant la « noce » à Paris avec ses amis Raoul « de la Pépinière » et Blanche « de la Farandole » faux marquis et fausse vicomtesse. Ruiné, Toto revient sur ses terres pour assister à la vente aux enchères de son château.

Le sire de Crécy-Crécy, sombre quinquagénaire qui, lui, a bien géré sa fortune, tient enfin sa vengeance:  racheter le château de son rival pour en faire des écuries. Mais Jeanne (sa charmante fille), amoureuse en secret de Toto depuis l’enfance, demande au paysan Pitou, son frère de lait, d’acquérir le domaine en sous-main.Pitou aime Catherine, une fermière accote et aisée qui n’a d’yeux que pour l’élégant Raoul. Le notaire Massepain, un mélomane chef de la fanfare municipale est, quant à lui, amoureux de Blanche qui se trouve être « la falotte », ancienne fille du village devenue « cocotte » à Paris. Pitou, déguisé en général pour la circonstance, achète le château lors d’une vente en musique, mais démasqué (il perd sa perruque et ses moustaches) le jeune paysan doit s’enfuir à toutes jambes.

Bientôt les masques tombent et l’amour triomphe…

Catherine apprend que Raoul n’est pas noble et qu’il rêve d’être paysan, elle le trouve alors bien moins beau que Pitou, revenu habillé en gandin et parfumé de la tête au pied.
Le notaire Massepain renonce à Blanche. Celle-ci épouse le sire de Crécy-Crecy qui s’est déguisé en facteur rural pour s’approcher, sans être reconnu, de sa bien-aimée.

Crécy-Crécy pardonne à sa fille et à Toto et leur laisse le château ancestral en dot. Toto et Jeanne peuvent enfin s’aimer librement.

En collaboration avec le  Le Choeur Mixte de Collombey